La grammaire : comment faire ? - Archiprof

      C'est bien lui, tu le reconnais : le sujet qui fait mal !

La grammaire...

      Et pour toi spécialement, enfants de 2002, 2003, 2004, une toute nouvelle épreuve pour ton BAC français 2021

La question de grammaire

      Okay, pas de cachotterie surtout.

      L'Archiprof te l'avoue sans perdre de temps : ton prof de français se pose autant de questions que toi sur la question de grammaire. L'Education nationale doit en fait clarifier pas mal de choses sur la forme de l'épreuve : elle avait envoyé une circulaire à ce sujet puis a présenté dans la foulée 4 exemples de « questions de grammaire » plus ou moins en contradiction avec la première circulaire.

      Mais on a déjà de quoi réfléchir, tu vas voir...

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La grammaire : comment faire ? - Archiprof

I. La question de grammaire : comment ça se présente ?

      On a parlé ailleurs du déroulement de ton oral de français, étape par étape. Souviens-toi, quand tu te rendras à ton tirage, on te remettra une fiche de ce type :

      Et, comme tu peux le voir, tu as un petit encadré pour noter la question de grammaire.

      Bon à savoir : la question s'appuie sur une phrase ou un morceau de phrase directement issus du texte à commenter -et si l'examinateur a décidé de le raccourcir, de la partie sélectionnée par l'examinateur.

      C'est ce fragment de texte qu'il te faudra analyser, et seulement ce fragment. Pas la peine d'aller voir ce qu'il y a avant et après dans le reste du texte : ce serait inutile et faux.

      Mais ce n'est pas tout : avec cette phrase, ou ce morceau de phrase, il y a une consigne...

II. Au cœur de la question de grammaire : analyser la syntaxe...

      D'après les premières informations de l'Education nationale -que l'Archiprof ne manquera pas d'actualiser au fil des nouvelles, ne t'inquiète pas! Il n'a pas de vie de toute façon...- la question de grammaire consiste dans l'analyse syntaxique de la phrase, ou du morceau de phrase, sélectionnés par l'examinateur.

      Et si toi, tu ne vois pas le sens, sache que ton prof, il en voit déjà trop. L'analyse syntaxique, dès que tu sais ce que c'est, tu sais que c'est beaucoup de choses à la fois.

      Alors on va baliser un peu le terrain de la grammaire enseignée au lycée : on y compte 3 domaines bien distincts.

      (SPOIL : prépare-toi à te faire bombarder de grec ancien)

1. La sémantique :

      Du mot grec « signe » ou « sens » ; la sémantique, ce n'est pas bien compliqué, c'est juste l'étude du sens des mots, leur fonctionnement et leur évolution au fil du temps (l'étymologie est rattachée à la sémantique).

      Par exemple, dire que l'adjectif « laid » est péjoratif, c'est de la sémantique ; le sens du mot « laid » est associée à une idée négative.

      Bon, ça va encore...

2. La syntaxe 

      Encore d'un mot grec, signifiant littéralement « le fait de se tenir ensemble » ; c'est bien le terme qu'a choisi l'Education nationale pour décrire la question de grammaire, et c'est sans doute le domaine le plus complexe.

      Pourquoi ? Parce que c'est là que tu retrouves toutes ces notions, répétées et rabâchées depuis le collège : compléments circonstanciels, préposition, proposition subordonnée conjonctive, attribut du sujet etc. La liste est longue comme désespérante.

      Mais l'Archiprof te couvre, qui s'est farci les 700 pages de la Grammaire française...

      En gros, la syntaxe, « le fait de se tenir ensemble » donc, ça couvre toutes les formes de relations entre les mots qui permettent de construire une phrase : ça va du simple accord sujet-verbe aux manières de lier 2 propositions dans une phrase.

      Bon, tu vois le principe : la sémantique se concentre sur un mot pour en comprendre le sens ; la syntaxe prend plusieurs mots ensemble pour en comprendre les relations (tel nom est sujet de tel verbe, telle proposition est subordonnée à telle autre proposition, etc.)

      Et ce n'est pas tout : on avait dit 3 !...

3. La pragmatique :

      Du grec, encore lui, que tu retrouves dans l'expression « être pragmatique », c'est-à-dire savoir s'adapter au fonctionnement des choses autour de nous. En grammaire la pragmatique s'intéresse aux intentions derrière notre manière de nous exprimer ; elle analyse nos stratégies de communication, comment on adapte nos phrases pour atteindre tel ou tel objectif, réaliser telle ou telle action.

      Ca paraît subtil mais c'est bébête, tu vas voir.

      Mettons-nous dans la situation de quelqu'un à table qui cherche à obtenir du sel : il peut dire « Passe-moi le sel » à son voisin, mais s'il veut paraître poli en plus d'obtenir le sel, il dira plutôt : « Peux-tu me passer le sel, s'il-te-plaît ? » Voire s'il veut paraître plus poli encore « Pourriez-vous me passer le sel, je vous prie ? »

      3 énoncés visant une même action, celle d'obtenir le sel, mais avec 3 degrés de politesse qui correspondent à 3 stratégies de communication, familière, polie et très polie.

      Eh bien la pragmatique étudie ces variations et cherche à trouver l'intention derrière la manière de formuler la phrase.

      Mais donc, c'est flagrant : s'il y a un domaine de la grammaire qu'on emploie sans arrêt en français au lycée, quand on commente des textes et qu'on réfléchit aux intentions de leurs auteurs, c'est la pragmatique.

      Quand tu relèves la multiplication de phrases exclamatives dans un passage, pour montrer la violence du propos, ou l'emploi du sujet « je » dans une argumentation, attestant de la caution personnelle de l'auteur, c'est de la pragmatique...

III. La questions de grammaire : 2 exemples d'analyse syntaxique

      Heureusement le ministère a cru bon de communiquer 4 exemples précis pour clarifier ses intentions. Et là encore l'Archiprof te l'avoue : il va falloir s'accrocher...

      Les 4 exemples sont tirés d'un poème de Lamartine, L'isolement

1. « Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,

Vains objets dont pour moi le charme est envolé ? »

Analysez l'expression de l'interrogation dans cette phrase.

      Bon, ça paraît simple : il faut identifier la marque de ponctuation du type de phrase interrogatif + l'inversion du sujet et du verbe (« font » devant « ces vallons, ces palais, ces chaumières »).

      Okay, une question : rien à signaler...

      Sauf qu'à ce point, il faut aussi noter que c'est une interrogation « partielle » (par opposition à une interrogation « totale » dont la réponse est « oui » ou « non »).

      Et en plus, il faut parler du terme interrogatif « que » : il s'agit d'un pronom interrogatif qui est complément d'objet du verbe « font »...

      Donc « analyser l'expression de l'interrogation » ça veut dire :

      -expliquer à quoi l'on reconnaît que c'est une interrogation       -préciser quel type d'interrogation c'est (partielle ou totale)       -dire quelles sont la nature et la fonction du mot interrogatif employé...

      Mais ça varie en fonction du thème abordé : lis donc l'exemple suivant...

2. « Je parcours tous les points de l'immense étendue,

Et je dis : Nulle part le bonheur ne m'attend. »

Analyser la négation dans le second vers.

      Pourquoi avoir laissé le premier vers ?...

      Là, on part sur quelque chose d'assez simple : il faut repérer la construction « Nulle part... ne... » en reliant bien les deux morceaux de la négation.

      Ensuite il faut encore noter que c'est une négation « partielle » (par opposition à une négation « totale » qui porte sur le verbe : « Le bonheur ne m'attend pas » par exemple) ; ici la négation porte sur le complément circonstanciel de lieu en fait.

      « Où le bonheur m'attend-il ?
      -Nulle part ! »

      Miskin Lamartine...

      Et c'est tout... La nature et fonction du terme de négation « Nulle part », on s'en fiche cette fois-ci.

      Donc « analyser la négation » ça ne veut dire que 2 choses :

      -repérer tous les termes de négation sans en oublier (notamment le « ne »)       -préciser quel type de négation c'est (partielle ou totale)

4. La question de grammaire : 2 exemples de réécriture syntaxique

      Et puis le Ministère a décidé de créer la surprise : au lieu de continuer avec 2 exemples d'analyse syntaxique comme il l'avait annoncé, il s'est lancé dans 2 exercices de transformation. Plus question d'expliquer la construction grammaticale des phrases : il faut les réécrire en changeant la syntaxe.

      Non, pas la peine de paniquer ! Tu connais tout ça en vérité : on se rapproche de ce que tu avais lors du brevet et de l'exercice de réécriture.

      Sauf que le niveau de complexité a légèrement changé...

1. « Je contemple la terre ainsi qu'une âme errante »

Transformez cette phrase de manière à faire apparaître une proposition principale et une proposition subordonnée circonstancielle de comparaison. Expliquez les transformations que vous avez opérées.

      :)

      Okay, l'Archiprof (i.e moi) aurait eu faux à cette question : il ne l'avait pas bien comprise la première fois...

      Restons honnête ; et pourtant c'est extrêmement simple une fois qu'on a saisi ce qu'ils attendent exactement.

      S'il faut 2 propositions, il faut 2 verbes conjugués ; et s'il faut que l'une de ces 2 propositions soit une subordonnée de comparaison, il faut une conjonction de subordination pour comparer. Ca tombe bien « ainsi que » en est une...

      Donc, transformation !

      « Je contemple la terre ainsi qu'une âme errante le ferait »

      Puissant, pas vrai ?

      Et après cela, il suffit d'expliquer qu'on a donc rajouté un verbe pour créer une proposition et qu'on a maintenu la conjonction de subordination « ainsi que »...

      Rien de plus.

2. « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. »

Transformez cette phrase de manière à obtenir une proposition principale et une proposition subordonnée circonstancielle ; identifiez la proposition subordonnée ; expliquez les transformations que vous avez opérées.

      Bon, on a déjà 2 propositions puisqu'on a bien 2 verbes conjugués (« manque » et « est ») ; ce qu'il nous faut, c'est juste transformer l'une de ces 2 propositions en subordonnée. Ca signifie qu'on doit changer le lien actuel « et » par une conjonction de subordination... Et pour cela on peut utiliser le type circonstanciel qu'on veut...

      -la cause : « Parce qu'un seul être vous manque, tout est dépeuplé. »

      -la conséquence : « Un seul être vous manque si bien que tout est dépeuplé. »

      -le temps : « Lorsqu'un seul être vous manque, tout est dépeuplé. »

      -la condition : « Si un seul être vous manque, tout est dépeuplé. »

      Attention à ne pas oublier de supprimer le « et » surtout !

      Ensuite, il faut juste préciser où est la subordonnée et quel est son type (causale, consécutive, temporelle, conditionnelle etc.)

      Mais voilà où nous en sommes : en 3e, on te demandait de changer le genre et/ou le nombre du sujet, au bac on te demande de changer les relations entre les propositions d'une phrase. Ce n'est pas tellement méchant à partir du moment où tu sais ce qu'est une conjonction de subordination et comment ça marche...

      Tu le sais ?

      De toute façon, souviens-toi que les choses peuvent encore bouger puisque c'est une première, cette question de grammaire à l'oral de français. Les profs se plaignent beaucoup de ce flou, entre la consigne « analyse syntaxique » et la présence de réécritures dans les exemples officiels : l'Education nationale finira bien par répondre...

      D'ici là révisons, tout simplement.

      Mais pas tout surtout ! Savais-tu qu'il y a un programme de notions précises pour ton année de 1ère ? Attends, attends, l'Archiprof t'explique tout...

I. La question de grammaire : comment ça se présente ?

      On a parlé ailleurs du déroulement de ton oral de français, étape par étape. Souviens-toi, quand tu te rendras à ton tirage, on te remettra une fiche de ce type :

      Et, comme tu peux le voir, tu as un petit encadré pour noter la question de grammaire.

      Bon à savoir : la question s'appuie sur une phrase ou un morceau de phrase directement issus du texte à commenter -et si l'examinateur a décidé de le raccourcir, de la partie sélectionnée par l'examinateur.

      C'est ce fragment de texte qu'il te faudra analyser, et seulement ce fragment. Pas la peine d'aller voir ce qu'il y a avant et après dans le reste du texte : ce serait inutile et faux.

      Mais ce n'est pas tout : avec cette phrase, ou ce morceau de phrase, il y a une consigne...

II. Au cœur de la question de grammaire : analyser la syntaxe...

      D'après les premières informations de l'Education nationale -que l'Archiprof ne manquera pas d'actualiser au fil des nouvelles, ne t'inquiète pas! Il n'a pas de vie de toute façon...- la question de grammaire consiste dans l'analyse syntaxique de la phrase, ou du morceau de phrase, sélectionnés par l'examinateur.

      Et si toi, tu ne vois pas le sens, sache que ton prof, il en voit déjà trop. L'analyse syntaxique, dès que tu sais ce que c'est, tu sais que c'est beaucoup de choses à la fois.

      Alors on va baliser un peu le terrain de la grammaire enseignée au lycée : on y compte 3 domaines bien distincts.

      (SPOIL : prépare-toi à te faire bombarder de grec ancien)

1. La sémantique :

      Du mot grec « signe » ou « sens » ; la sémantique, ce n'est pas bien compliqué, c'est juste l'étude du sens des mots, leur fonctionnement et leur évolution au fil du temps (l'étymologie est rattachée à la sémantique).

      Par exemple, dire que l'adjectif « laid » est péjoratif, c'est de la sémantique ; le sens du mot « laid » est associée à une idée négative.

      Bon, ça va encore...

2. La syntaxe 

      Encore d'un mot grec, signifiant littéralement « le fait de se tenir ensemble » ; c'est bien le terme qu'a choisi l'Education nationale pour décrire la question de grammaire, et c'est sans doute le domaine le plus complexe.

      Pourquoi ? Parce que c'est là que tu retrouves toutes ces notions, répétées et rabâchées depuis le collège : compléments circonstanciels, préposition, proposition subordonnée conjonctive, attribut du sujet etc. La liste est longue comme désespérante.

      Mais l'Archiprof te couvre, qui s'est farci les 700 pages de la Grammaire française...

      En gros, la syntaxe, « le fait de se tenir ensemble » donc, ça couvre toutes les formes de relations entre les mots qui permettent de construire une phrase : ça va du simple accord sujet-verbe aux manières de lier 2 propositions dans une phrase.

      Bon, tu vois le principe : la sémantique se concentre sur un mot pour en comprendre le sens ; la syntaxe prend plusieurs mots ensemble pour en comprendre les relations (tel nom est sujet de tel verbe, telle proposition est subordonnée à telle autre proposition, etc.)

      Et ce n'est pas tout : on avait dit 3 !...

3. La pragmatique :

      Du grec, encore lui, que tu retrouves dans l'expression « être pragmatique », c'est-à-dire savoir s'adapter au fonctionnement des choses autour de nous. En grammaire la pragmatique s'intéresse aux intentions derrière notre manière de nous exprimer ; elle analyse nos stratégies de communication, comment on adapte nos phrases pour atteindre tel ou tel objectif, réaliser telle ou telle action.

      Ca paraît subtil mais c'est bébête, tu vas voir.

      Mettons-nous dans la situation de quelqu'un à table qui cherche à obtenir du sel : il peut dire « Passe-moi le sel » à son voisin, mais s'il veut paraître poli en plus d'obtenir le sel, il dira plutôt : « Peux-tu me passer le sel, s'il-te-plaît ? » Voire s'il veut paraître plus poli encore « Pourriez-vous me passer le sel, je vous prie ? »

      3 énoncés visant une même action, celle d'obtenir le sel, mais avec 3 degrés de politesse qui correspondent à 3 stratégies de communication, familière, polie et très polie.

      Eh bien la pragmatique étudie ces variations et cherche à trouver l'intention derrière la manière de formuler la phrase.

      Mais donc, c'est flagrant : s'il y a un domaine de la grammaire qu'on emploie sans arrêt en français au lycée, quand on commente des textes et qu'on réfléchit aux intentions de leurs auteurs, c'est la pragmatique.

      Quand tu relèves la multiplication de phrases exclamatives dans un passage, pour montrer la violence du propos, ou l'emploi du sujet « je » dans une argumentation, attestant de la caution personnelle de l'auteur, c'est de la pragmatique...

III. La questions de grammaire : 2 exemples d'analyse syntaxique

      Heureusement le ministère a cru bon de communiquer 4 exemples précis pour clarifier ses intentions. Et là encore l'Archiprof te l'avoue : il va falloir s'accrocher...

      Les 4 exemples sont tirés d'un poème de Lamartine, L'isolement

1. « Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,

Vains objets dont pour moi le charme est envolé ? »

Analysez l'expression de l'interrogation dans cette phrase.

      Bon, ça paraît simple : il faut identifier la marque de ponctuation du type de phrase interrogatif + l'inversion du sujet et du verbe (« font » devant « ces vallons, ces palais, ces chaumières »).

      Okay, une question : rien à signaler...

      Sauf qu'à ce point, il faut aussi noter que c'est une interrogation « partielle » (par opposition à une interrogation « totale » dont la réponse est « oui » ou « non »).

      Et en plus, il faut parler du terme interrogatif « que » : il s'agit d'un pronom interrogatif qui est complément d'objet du verbe « font »...

      Donc « analyser l'expression de l'interrogation » ça veut dire :

      -expliquer à quoi l'on reconnaît que c'est une interrogation       -préciser quel type d'interrogation c'est (partielle ou totale)       -dire quelles sont la nature et la fonction du mot interrogatif employé...

      Mais ça varie en fonction du thème abordé : lis donc l'exemple suivant...

2. « Je parcours tous les points de l'immense étendue,

Et je dis : Nulle part le bonheur ne m'attend. »

Analyser la négation dans le second vers.

      Pourquoi avoir laissé le premier vers ?...

      Là, on part sur quelque chose d'assez simple : il faut repérer la construction « Nulle part... ne... » en reliant bien les deux morceaux de la négation.

      Ensuite il faut encore noter que c'est une négation « partielle » (par opposition à une négation « totale » qui porte sur le verbe : « Le bonheur ne m'attend pas » par exemple) ; ici la négation porte sur le complément circonstanciel de lieu en fait.

      « Où le bonheur m'attend-il ?
      -Nulle part ! »

      Miskin Lamartine...

      Et c'est tout... La nature et fonction du terme de négation « Nulle part », on s'en fiche cette fois-ci.

      Donc « analyser la négation » ça ne veut dire que 2 choses :

      -repérer tous les termes de négation sans en oublier (notamment le « ne »)       -préciser quel type de négation c'est (partielle ou totale)

4. La question de grammaire : 2 exemples de réécriture syntaxique

      Et puis le Ministère a décidé de créer la surprise : au lieu de continuer avec 2 exemples d'analyse syntaxique comme il l'avait annoncé, il s'est lancé dans 2 exercices de transformation. Plus question d'expliquer la construction grammaticale des phrases : il faut les réécrire en changeant la syntaxe.

      Non, pas la peine de paniquer ! Tu connais tout ça en vérité : on se rapproche de ce que tu avais lors du brevet et de l'exercice de réécriture.

      Sauf que le niveau de complexité a légèrement changé...

1. « Je contemple la terre ainsi qu'une âme errante »

Transformez cette phrase de manière à faire apparaître une proposition principale et une proposition subordonnée circonstancielle de comparaison. Expliquez les transformations que vous avez opérées.

      :)

      Okay, l'Archiprof (i.e moi) aurait eu faux à cette question : il ne l'avait pas bien comprise la première fois...

      Restons honnête ; et pourtant c'est extrêmement simple une fois qu'on a saisi ce qu'ils attendent exactement.

      S'il faut 2 propositions, il faut 2 verbes conjugués ; et s'il faut que l'une de ces 2 propositions soit une subordonnée de comparaison, il faut une conjonction de subordination pour comparer. Ca tombe bien « ainsi que » en est une...

      Donc, transformation !

      « Je contemple la terre ainsi qu'une âme errante le ferait »

      Puissant, pas vrai ?

      Et après cela, il suffit d'expliquer qu'on a donc rajouté un verbe pour créer une proposition et qu'on a maintenu la conjonction de subordination « ainsi que »...

      Rien de plus.

2. « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. »

Transformez cette phrase de manière à obtenir une proposition principale et une proposition subordonnée circonstancielle ; identifiez la proposition subordonnée ; expliquez les transformations que vous avez opérées.

      Bon, on a déjà 2 propositions puisqu'on a bien 2 verbes conjugués (« manque » et « est ») ; ce qu'il nous faut, c'est juste transformer l'une de ces 2 propositions en subordonnée. Ca signifie qu'on doit changer le lien actuel « et » par une conjonction de subordination... Et pour cela on peut utiliser le type circonstanciel qu'on veut...

      -la cause : « Parce qu'un seul être vous manque, tout est dépeuplé. »

      -la conséquence : « Un seul être vous manque si bien que tout est dépeuplé. »

      -le temps : « Lorsqu'un seul être vous manque, tout est dépeuplé. »

      -la condition : « Si un seul être vous manque, tout est dépeuplé. »

      Attention à ne pas oublier de supprimer le « et » surtout !

      Ensuite, il faut juste préciser où est la subordonnée et quel est son type (causale, consécutive, temporelle, conditionnelle etc.)

      Mais voilà où nous en sommes : en 3e, on te demandait de changer le genre et/ou le nombre du sujet, au bac on te demande de changer les relations entre les propositions d'une phrase. Ce n'est pas tellement méchant à partir du moment où tu sais ce qu'est une conjonction de subordination et comment ça marche...

      Tu le sais ?

      De toute façon, souviens-toi que les choses peuvent encore bouger puisque c'est une première, cette question de grammaire à l'oral de français. Les profs se plaignent beaucoup de ce flou, entre la consigne « analyse syntaxique » et la présence de réécritures dans les exemples officiels : l'Education nationale finira bien par répondre...

      D'ici là révisons, tout simplement.

      Mais pas tout surtout ! Savais-tu qu'il y a un programme de notions précises pour ton année de 1ère ? Attends, attends, l'Archiprof t'explique tout...

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